RECYCLER / RÉPARER / RÉUTILISER

1 . RECYCLER

 

Seriez-vous partant pour un tour d’horizon sur mon parcours et sur mes créations variées ?

Oui ? Alors, c’est parti !

Issue des arts graphiques et plastiques, j’opte pour un savant mélange entre l’art, la mode et l’écologie. Mon travail est ainsi fortement enraciné dans la slow fashion. C’est pour cette raison que j’utilise essentiellement des pièces provenant de l’économie circulaire, mais pas que !

Comment est-ce que je procède, vous demandez-vous ? Eh bien je chine, je récupère des objets qui s’imposent à moi afin de leur conférer une nouvelle vie en les transformant en pièce unique. Voici donc une excellente façon de continuer à porter avec chic des vêtements abîmés ou tachés, ne pensez-vous pas ?

Mais pourquoi ce choix du vêtement vintage ? La réponse est triple. Tout d’abord, il s’adapte à tout type de garde-robe. C’est ensuite un choix éthique en vue de préserver la planète franchement mise à mal. Enfin, leur qualité est indéniablement supérieure à celle de la fast fashion. Ces trois arguments me tiennent particulièrement à cœur et je m’emploie à les matérialiser dans ce que je crée quotidiennement.

2 . RÉPARER

 

Votre vêtement est troué ou abîmé, mais vous ne voulez pas vous en séparer car vous l’aimez tout particulièrement ou il vous a été offert.

Quoi faire ?

Je vous propose de réparer vos vêtements pour tendre vers une mode plus raisonnable et ainsi réduire l’impact négatif de l’industrie textile sur l’environnement.

Aussi, dans me différentes collections, mon concept est de sublimer les imperfections et de redonner vie à un vêtement abîmé.

3 . RÉUTILISER

 

« Rien ne se perd, tout se transforme ! »

Il se trouve que l’on a tout un tas d’affaires que l’on a du porter moins de 10 fois depuis leur achat ou à l’opposé des habits épuisés jusqu’à la dernière fibre. En face de nos deux gros sacs d’habits un sentiment nouveau et désagréable s’est emparé de nous : le dégoût de devoir jeter à la poubelle des vêtements usés.

Le textile est un déchet à part entière dans nos poubelles et pèse même assez lourd.
En effet, d’après l’ADEME 100 milliards de vêtements sont vendus par an dans le monde. Cela génère déjà son pesant d’empreinte carbone à cause des matériaux utilisés, des procédés de fabrication et du transport (mais nous y reviendrons dans un prochain article !). Avant même de se retrouver dans notre armoire, nos vêtements ont déjà bien pollué, il faudrait alors rentabiliser leur utilisation. Et pourtant, chaque année en Europe, ce sont 4 millions de tonnes de vêtements que l’on retrouve dans nos poubelles. 4 millions de tonnes de vêtements usés, tâchés ou simplement non portés ou plus à notre goût.

Et si on pouvait éviter ça ? Et si on faisait de l’upcycling pour donner une nouvelle vie à ces vêtements et prolonger leur temps d’utilisation ?

Ce que l’on nomme le surcyclage (en anglais, upcycling), est l’action de récupérer des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité ou d’utilité supérieure. Le principe du surcyclage est de donner une nouvelle vie à un objet. Un des premiers bénéfices du surcyclage est son impact positif sur l’environnement. En effet le principe étant de réutiliser, on évite de créer un nouveau produit.

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